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Entraîneur d'investisseurs
Relevé: Le vent a tourné pour les obligations. Compte tenu des rendements actuels, les obligations sont devenues un investissement attrayant, avec des avantages supplémentaires tels qu'un risque plus faible que les actions, une diversification accrue et un flux régulier de revenus non affecté par les changements économiques.
Pendant longtemps, les obligations n'ont pas été le lieu de prédilection des investisseurs. Pendant la période de taux d'intérêt très bas, les rendements obligataires étaient exceptionnellement faibles. Mais le vent a tourné de manière spectaculaire au cours des deux dernières années. Le rendement de l'obligation à 10 ans de l'Allemagne est passé de moins de zéro en octobre 2021 à 2,6 % à l'heure où nous écrivons ces lignes. Aux États-Unis, le rendement à 10 ans est passé de 1,5 % à 4,3 %.
Si l'on considère les échéances plus courtes, les changements sont encore plus frappants : le rendement des bons à 2 ans aux États-Unis est passé de 0,5 % à 5 % en seulement deux ans. En Allemagne, le rendement à 2 ans est passé de - 0,5 % à 3 %.
Si l'on examine les différents indices obligataires, la même tendance se dessine. Le graphique ci-dessous présente les rendements obligataires à 10 ans suivants :
Jaune : | Haut rendement américain | 8,5% |
Rouge : | EUR à haut rendement | 8,3% |
Blanc : | Agrégat américain | 5,1% |
Orange : | Agrégat en EUR | 3,8% |
En raison des taux d'intérêt plus élevés de la FED (Federal Reserve Board) et de la BCE (Banque centrale européenne), l'ensemble de l'environnement des taux d'intérêt a changé. D'une classe d'actifs à faible rendement, les obligations se sont transformées en une opportunité intéressante compte tenu des rendements effectifs actuels.
Dans les deux graphiques ci-dessous, vous voyez les mesures d'intérêt prises par la BCE et la FED.
Les mesures prises par les banques centrales ont entraîné une hausse de tous les taux d'intérêt. Pendant la « hausse des taux », les détenteurs d'obligations ont été lésés parce que la valeur de leurs avoirs obligataires a (sérieusement) diminué. L'année 2022 est considérée comme l'une des plus négatives pour les détenteurs d'obligations. Par ailleurs, l'année 2023 n'a pas été une année faste pour les obligations. Le rendement total oscille autour de 1 à 2 %. Il y a des exceptions : les obligations à haut rendement se sont assez bien comportées ; leur performance aux États-Unis cette année a été de l'ordre de 6 à 7 %.
Néanmoins, les Saxo Strats estiment que la plupart des hausses de taux d'intérêt sont terminées, en particulier aux États-Unis. Le risque de baisse du prix des obligations est donc limité, ce qui rend le rendement actuel attrayant. Et dans le cas où la hausse des taux d'intérêt se transforme en baisse des taux d'intérêt, les obligations détenues prendront même de la valeur.
L'ajout d'obligations au portefeuille présente plusieurs avantages.
En résumé, les principaux avantages de l'ajout d'obligations à un portefeuille d'actions sont une plus grande diversification, un revenu stable, une moindre volatilité du portefeuille et la protection du capital. Les obligations peuvent compenser certains des risques associés aux actions.
Cela dépend du profil de l'investisseur individuel. Les éléments à prendre en compte sont l'âge, l'horizon d'investissement, la propension au risque et les objectifs d'investissement. Ce que l'on peut dire en général, c'est que plus on est âgé, plus le pourcentage d'obligations est élevé. Cette approche peut également être reconnue par les fonds de pension. Pour les jeunes participants, les actions seront surpondérées, tandis que, la retraite approchant, les participants plus âgés seront surpondérés en obligations. La règle empirique pourrait être la suivante : investissez votre âge - en pourcentage - dans des obligations. Les investisseurs peuvent s'écarter (et s'écarteront) de cette approche, mais le message sous-jacent est clair. Plus on vieillit, plus on investit normalement dans des obligations.
Les obligations peuvent offrir une diversification par rapport aux actions. Les obligations évoluent souvent différemment des actions, de sorte que la combinaison des deux classes d'actifs peut lisser les rendements d'un portefeuille au fil du temps. Les obligations peuvent augmenter lorsque les actions chutent, ce qui permet d'en atténuer l'impact. Le graphique ci-dessous montre l'évolution de la corrélation entre les actions et les obligations mondiales au cours des 60 dernières années.
Comme le montre le graphique, la corrélation entre les actions et les obligations évolue au fil du temps. Au cours des deux dernières décennies, la corrélation a été négative, alors qu'au cours des trois décennies précédant l'an 2000, la corrélation était positive.
Les facteurs qui influencent la corrélation entre les actions et les obligations peuvent changer au fil du temps. Pour n'en citer que quelques-uns : en période d'incertitude, la corrélation est négative, en raison d'une fuite vers la sécurité (les investisseurs privilégient alors les obligations au détriment des actions). En outre, lorsque la volatilité du marché boursier est élevée, la corrélation devient négative. En revanche, l'inflation peut entraîner une corrélation positive, car elle entraîne une hausse des taux d'intérêt (ce qui nuit aux obligations) et (probablement) une baisse des bénéfices des entreprises (ce qui nuit aux actions). Un autre facteur susceptible de faire évoluer les actions et les obligations dans la même direction est la hausse des rendements réels, car elle augmente le taux d'actualisation réel. Cela est négatif pour les prix des actions et des obligations.
Vous trouverez ci-dessous les taux d'intérêt réels pour les États-Unis au cours des 40 dernières années.
En résumé, compte tenu des rendements actuels, les obligations constituent une opportunité d'investissement attrayante. Il existe un risque que les banques centrales du monde entier procèdent à de nouvelles hausses de taux si l'inflation n'est pas maîtrisée, mais ce n'est pas notre scénario de base. Les Saxo Strats estiment que le pic des taux est proche et que les taux d'intérêt baisseront en 2024. Les rendements actuels sont donc encore plus attrayants.