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Années d’expérience
Les actions sont des instruments financiers qui représentent une fraction du capital d’une entreprise. Investir dans des actions est une façon pour les particuliers de posséder une partie d’une entreprise.
Les termes actions et parts sont souvent utilisés sans distinction pour désigner une fraction de propriété dans une entreprise spécifique. Cependant, il y a quelques différences de signification entre les deux termes dont il faut tenir compte.
Lorsque l’on parle d’actions, on fait généralement référence aux actions ordinaires, c’est-à-dire les parts de propriété d’une entreprise que l’on peut acheter. Quand une personne achète des actions ordinaires, elle peut faire valoir sa voix sur les affaires de l’entreprise à travers des droits de vote. Il est aussi fréquent de bénéficier d’un droit potentiel aux bénéfices, habituellement sous la forme de dividendes. Nous évoquerons ce point plus loin.
Le terme « parts » est quant à lui plus technique. Il décrit la plus petite dénomination possible des actions d’une entreprise. En investissant dans une entreprise, vous achetez un nombre précis de parts, ce qui vous permet de dire que vous détenez des actions. La différence entre ces deux termes est donc assez mineure, ce qui explique pourquoi ils sont fréquemment interchangeables.
Les fonds propres désignent les apports effectués par les actionnaires lors de la création de l’entreprise ou par exemple d’une augmentation de capital.. Par exemple, si une entreprise est composée de 1000 parts et que vous en possédez 100, vous avez une participation de 10% dans les fonds propres de cette entreprise.
La valeur actuelle d’une part est déterminée par les lois de l’offre et la demande sur le marché. Elle correspond donc au prix qu’un acheteur est prêt à payer et qu’un vendeur est prêt à accepter.
Cependant, il existe plusieurs façons de calculer la valeur d’une part sur le marché pour essayer de déterminer si son prix est trop bas ou trop élevé.
Une des méthodes les plus populaires (mais aussi l’une des plus complexes) chezles analystes est la méthode DCF (Discounted Cash Flow ou « flux de trésorerie actualisés »). Elle consiste à prévoir tous les flux de trésorerie futurs d’une entreprise, à déterminer leur valeur actuelle, puis à les diviser par le nombre de parts en circulation pour estimer une valeur nominale par part. La valeur obtenue est néanmoins souvent comprise dans une fourchette assez large, puisqu’elle dépend des hypothèses utilisées pour la prévision des flux.
Une autre méthode pour déterminer la valeur d’une action est l’analyse fondamentale. Elle comprend une comparaison de l’entreprise par rapport à d’autres entreprises similaires en utilisant des indicateurs financiers comme le ratio cours/bénéfices ou l’EV/EBITDA (ratio entre la valeur de l’entreprise et ses bénéfices avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement). De nombreuses sources peuvent être utilisées pour ce type d’analyse, vous ne devrez donc presque jamais calculer ces paramètres vous-même. Prenez cependant en compte que les évaluations sont basées sur des hypothèses et que les résultats peuvent donc varier. Elles peuvent néanmoins être une aide utile pour savoir si le prix actuel du marché est juste ou non.
Un marché boursier est une bourse ou un lieu où les parts des sociétés peuvent être achetées et vendues publiquement. Pour qu’une entreprise soit cotée en bourse, ou pour que ses parts soient disponibles à l’achat et à la vente sur un marché boursier, elle doit d’abord passer par un processus d’introduction en bourse (IPO, ou Initial Public Offering) sur ce qui s’appelle un « marché primaire ». Vous trouverez plus d’informations à ce sujet plus loin dans cet article.
Après l’IPO, les parts d’une entreprise spécifique seront disponibles à l’achat et à la vente sur le marché boursier. Quand vous achetez des actions en bourse, vous les achetez auprès d’autres investisseurs, et non directement auprès de l’entreprise. Cela s’appelle le « marché secondaire ».
De nos jours, les marchés boursiers sont essentiellement informatisés, ce qui contraste fortement avec l’image des bourses d’autrefois, agitées et bruyantes, que nous pouvons avoir. Chaque action dispose de son propre carnet d’ordres, une liste électronique d’ordres d’achat et de vente pour cette action précise. Les ordres d’achat sont connus sous le nom de « bids » (ou « demandes ») et les ordres de vente sous le nom de « asks » (ou « offres »).
Pour qu’une vente soit conclue, l’acheteur et le vendeur doivent convenir d'un prix identique. Globalement, le carnet d’ordres fournit un aperçu en temps réel du nombre d’actions disponibles à l’achat et à la vente à des prix variés, permettant aux acteurs du marché d’évaluer l’activité d’un cours et de prendre des décisions en connaissance de cause. Si la demande pour une action est élevée, le nombre de bids augmentera, ce qui peut causer une hausse du prix. Au contraire, si le nombre d’asks augmente, cela signifie qu’il y a plus de parts en vente, pouvant mener à une baisse du prix.
En tant qu’acheteur, vous avez deux choix. Si vous êtes patient et que vous voulez attendre pour acheter une action à un prix spécifique, vous pouvez préciser le prix auquel vous souhaitez l’acheter et ajouter votre demande dans le carnet d’ordres. Votre bid devient alors un ordre à cours limité. Si quelqu’un veut vous vendre l’action au prix que vous avez fixé, alors la transaction a lieu. Cependant, le prix de l’action peut aussi augmenter avant que vous trouviez un vendeur, auquel cas l’ordre ne sera pas exécuté. Le second choix qui s’offre à vous convient aux personnes qui regardent moins le prix d’achat et qui veulent acheter rapidement. Il s’agit d’acheter des actions au meilleur prix proposé actuellement par un vendeur, communément appelé un « ordre au marché ».
En résumé, quand une entreprise liste des parts sur le marché boursier, elles seront achetées puis vendues, non pas directement par les entreprises, mais par un investisseur qui possède déjà des actions et qui souhaitent les vendre. Et, bien sûr, si vous souhaitez ensuite vendre vos parts, vous pouvez les vendre à un autre investisseur qui souhaite les acheter. Tout cela se passe électroniquement, avec des prix fixés par le carnet d’ordre de chaque action.
Le terme « catégories d’actions » désigne les actions de préférences et les actions ordinaires.
Voici comment les différencier :
Les actions de préférence sont des actions qui n’octroient habituellement pas de droit de vote au sein de l’entreprise. Elles ont donc généralement une valeur plus basse. Cependant, quand les dividendes sont versés, les actions de préférence peuvent être prioritaires pour toucher ces revenus de l’entreprise. Cela signifie que les dividendes sont souvent plus élevés sur les actions de préférence. Un autre avantage de posséder des actions de préférence est que, en cas de faillite, les détenteurs d’actions de préférence sont prioritaires sur les détenteurs d’actions ordinaires pour un remboursement.
Les actions ordinaires sont des actions qui donnent habituellement un droit de vote. Il est important de noter que les actions ordinaires peuvent être divisées en différentes classes, notamment quand différents droits de vote sont donnés aux actionnaires. Par exemple, Alphabet Inc. (la maison-mère de Google) émet trois types de parts : A, B et C. Cependant, seules les parts A et C sont cotées en bourse et accessibles au public.
Les actions sont habituellement regroupées sur le marché boursier en fonction de leur capitalisation boursière.
La capitalisation boursière est un indicateur utile pour mesurer la valeur de l’entreprise cotée. Elle est calculée en multipliant le nombre total d’actions émises par l’entreprise par leur valeur unitaire.
Comme chaque entreprise a une valeur différente sur le marché boursier, les participants du marché les regroupent en fonction de leur capitalisation boursière observée.
Par exemple, pour le marché américain :
Explorons les différences entre les actions small, mid et large caps et regardons quelques exemples d’actions bien connues qui correspondent à chaque catégorie.
Qu’est-ce qu’une action large cap ?
Les actions large cap sont issues des plus grandes entreprises cotées dans le monde. Certaines des entreprises à capitalisation élevée ont une longue histoire et fonctionnent depuis de nombreuses années. D’autres, plus récentes, ont connu une croissance rapide qui leur a permis d’atteindre une capitalisation élevée en très peu de temps. La classification de large cap est donc principalement basée sur la capitalisation boursière, et non sur l’ancienneté de l’entreprise.
Le S&P 500, un indice boursier des 500 plus grosses entreprises cotées sur les marchés américains par capitalisation boursière, est un bon point de départ pour trouver les actions larges cap. Ces actions sont plus susceptibles de générer une croissance régulière mais modeste, puisque les actions de large cap ont déjà connu une croissance importante pour atteindre leur capitalisation boursière actuelle.
Quelques exemples d’actions large cap : Apple (AAPL), Microsoft (MSFT), Tesla (TSLA), AstraZeneca (AZN).
Qu’est-ce qu’une action mid cap ?
Les actions de mid caps sont celles qui sont issues d’entreprises avec une capitalisation moins élevée que celle des large caps.
Ces entreprises ont généralement une capitalisation comprise dans une fourchette allant de 2 à 10 milliards de dollars sur le marché américain. Cependant, elles offrent généralement un potentiel de croissance supérieur, car leurs actions n’ont pas encore atteint un plafond de valorisation élevé.
Les actions de mid caps sont plus sensibles à la volatilité, ce qui peut offrir des opportunités d’investissement à long terme lorsque leurs prix sont bas. Ce type d’actions est particulièrement attractif pour les personnes qui cherchent à ajouter des actions à capitalisation moyenne dans leur portefeuille d’investissements avec le potentiel qu’elles se transforment en parts de large caps avec le temps.
Une autre raison d’investir dans des actions mid caps est la possibilité que ces entreprises participent à des opérations de fusion-acquisition (M&A) avec de plus grandes entreprises. Dans ce scénario, les actionnaires qui possèdent des actions mid caps ont souvent un prix de vente préférentiel pour le rachat de leurs actions.
Exemples d’actions mid caps : Avis Budget Group (CAR), Mattel (MAT), The Wendy’s Company (WEN), Greggs (GRG).
Qu’est-ce qu’une action small cap ?
Une action small cap est très différente des actions large cap, voire mid cap. Tout d’abord, les actions small cap sont susceptibles d’enregistrer des retours sur investissement rapides et élevés, puisqu’elles ne sont pas encore arrivées à maturité comme une action large cap. Mais elles sont aussi susceptibles d’enregistrer des pertes significatives, puisque la volatilité des actions small caps est très liée aux aléas de leur secteur et aux changements macroéconomiques.
Les actions small caps proviennent d’entreprises moins connues, ce qui signifie que les investisseurs doivent mener des recherches plus détaillées pour déterminer leur potentiel de croissance.
Pour chaque titre, les actions small caps ont tendance à présenter un risque plus élevé que les actions de moyenne et grande capitalisation. Cependant, elles peuvent constituer un choix judicieux lorsqu’elles sont combinées à un portefeuille diversifié d’actions large et mid caps.
Pour qu’une entreprise cotée soit considérée comme small cap, sa capitalisation boursière doit se situer entre environ 300 millions et 2 milliards de dollars, en prenant encore une fois le marché américain en exemple.
Gardez à l’esprit que les small caps peuvent être divisées en small, micro et nano. Les micro caps désignent les entreprises avec une capitalisation boursière de moins de 300 millions de dollars. Les nano caps, quant à elles, désignent les entreprises avec une capitalisation de moins de 50 millions de dollars.
Valeur (value)et croissance (growth) représentent deux côtés opposés du spectre de l’investissement.
Les investisseurs « value » recherchent des actions dont le prix semble inférieur à leur véritable valeur. Pour cela, ils utilisent des analyses fondamentales pour détecter les entreprises sous-évaluées. Warren Buffett est l’un des investisseurs « value » les plus célèbres. Il a bâti sa fortune en achetant des entreprises sous-évaluées et en les conservant sur le long terme.
Les investisseurs « growth » privilégient le potentiel futur. Ils cherchent à investir dans les entreprises de demain, celles qui vont croître énormément dans les années à venir. Ils ciblent des entreprises dont les revenus augmentent plus rapidement que la moyenne, souvent des entreprises jeunes ou de petite taille opérant dans des industries en expansion.
Ces entreprises ont souvent une valorisation élevée en raison de leur potentiel de croissance, mais elles comportent également des risques plus élevés que les actions « value », notamment en termes de volatilité.
L'expression « blue chip » s’inspire du monde des casinos, où les jetons bleus (ou blue chips en anglais) ont souvent la valeur la plus élevée. Ce terme est repris sur le marché boursier pour désigner des actions de grande valeur à l’échelle mondiale. Bien qu’il n’existe pas de définition officielle, les actions « blue chip » sont universellement connues comme les géants du monde des affaires.
Il s’agit d’actions de marques mondialement connues, des pionniers ayant établis une position unique. Pensez à de grands noms comme Coca-Cola, Microsoft, Apple, Amazon et Google.
Une “penny stock” désigne généralement une action d’entreprise qui se vend pour moins de 5 USD par part. Ils se vendent habituellement par des transactions de gré à gré par l’intermédiaire du marché privé OTC Markets Group, un marché financier américain qui fournit des liquidités et des informations sur les prix pour près de 10 000 titres de gré à gré. Bien que moins fréquent, certaines penny stocks sont également négociées sur de grandes places boursières telles que le New York Stock Exchange (NYSE).
Auparavant, les penny stocks étaient simplement des actions négociées à un prix inférieur à 1 USD par part. Toutefois, l’organisme américain Securities and Exchange Commission (SEC) a modifié cette définition pour y inclure toutes les actions cotées à moins de 5 USD.
Il est utile de rappeler que les penny stocks sont souvent associées à des sociétés qui manquent de liquidités, ce qui signifie qu’il peut être difficile d’acheter ou de vendre ces actions en raison d’un faible nombre d’acheteurs et de vendeurs. Une faible liquidité signifie également qu’en tant qu’investisseur, vous risquez de rencontrer des difficultés à trouver un prix qui reflète correctement la valeur de marché d’une penny stock.
Si vous débutez dans l’investissement dans les actions, voici quelques éléments à prendre en compte :
Avant de commencer à investir dans des actions, vous devez penser à un horizon de temps. Par « horizon de temps », nous voulons dire que vous devriez vous demander : si vous investissez votre argent aujourd’hui, quand aurez-vous à nouveau besoin de cet argent ? Ensuite, vous devez réfléchir aux objectifs personnels que vous avez en investissant. Voulez-vous faire un investissement sur le long terme, par exemple pour votre retraite ? Dans ce cas, vous pourriez vous sentir plus à l’aise avec les risques, puisqu’un horizon à long terme signifie que vous aurez plus de temps pour vous adapter en cas de pertes. Si vous pensez que vous aurez rapidement besoin de cet argent (peut-être avec un objectif à court terme, comme économiser pour des vacances), vous devriez penser à investir dans des actions plus stables qui présentent moins de risques. Continuez de lire pour en apprendre plus sur la tolérance au risque et comment elle peut affecter votre manière d’investir.
Comme mentionné, avant de commencer à investir, vous devez penser à un horizon de temps, à vos objectifs et à votre niveau de confort si vous perdez l’argent que vous aviez mis de côté pour investir. Tout cela détermine votre tolérance au risque. Si vous avez une tolérance au risque élevée, vous pouvez choisir des actions moins prévisibles, mais qui ont peut-être le potentiel de fournir des gains importants. Si vous êtes plus conservateur avec vos investissements et que vous avez une tolérance au risque plus basse, vous pouvez opter pour des actions dans des entreprises qui sont plus stables, avec une volatilité historique moins élevée.
Renseignez-vous toujours sur les entreprises dans lesquelles vous souhaitez investir pour vous assurer que vous prenez une décision en connaissance de cause. Ajoutez des sites d’actualités financières à vos favoris, écoutez (et suivez) des podcasts sur l’investissement et inscrivez-vous à des newsletters sur le trading. N’arrêtez jamais d’apprendre et faites toujours preuve de curiosité.
Au lieu d’acheter des actions d’une seule entreprise en espérant qu’elle fera de bons résultats, essayez d’en acheter dans différentes entreprises et dans différents secteurs. Cela s’appelle la diversification et cette stratégie vous aidera à limiter les risques, étant donné que des actions de différents secteurs évoluent généralement différemment.
Il est impossible d’anticiper le marché, car il évolue constamment à la hausse ou à la baisse. Si vous attendez le jour parfait pour investir, vous n’arriverez peut-être jamais à commencer puisque le jour parfait n’existe pas. Le meilleur moment pour commencer est maintenant.
Prenez le temps de lire en détail tout ce qui concerne les actions que vous planifiez d’acheter, pour que vous sachiez exactement ce que vous possédez et ce à quoi vous pouvez prétendre, comme des dividendes ou des droits de vote. Vous pouvez habituellement trouver ces informations dans l’espace dédié aux investisseurs sur le site de l’entreprise, qui contiendra ces informations ainsi que d’autres données, comme le rapport annuel de performances.
Quand vous réfléchissez aux actions à choisir, nous vous recommandons d’adopter l’approche « par le haut » suivante. Remarque : dans cette approche, vous choisissez de ne pas investir dans des paniers d’actions (comme les ETF ou les fonds communs de placement). Vous choisissez individuellement les actions qui feront partie de votre portefeuille.
L’investissement sectoriel est une stratégie d’investissement avec laquelle un investisseur se concentre sur un secteur industriel spécifique ou sur un seul segment de l’économie. Un portefeuille sectoriel peut être actif (quand un investisseur décide activement quels secteurs et quelles actions doivent être dans son portefeuille) ou passif (en suivant habituellement un indice boursier).
L’investisseur peut faire de l’investissement sectoriel en sélectionnant plusieurs actions individuelles dans un secteur spécifique. Une autre méthode consiste à utiliser un ETF (Exchange Traded Fund), soit un fonds coté en bourse, également appelé tracker, qui suit un indice de ce secteur ou un fonds d’investissement (OPCVM), qui essaiera de faire fructifier les actifs qui lui ont été confiés par les investisseurs en gérant activement le portefeuille en investissant dans le secteur choisi.
Il est souvent recommandé d’avoir des fonds sectoriels dans le cadre de l’allocation d’actifs, mais ils ne doivent pas constituer l’ensemble de votre portefeuille, car ils ne se concentrent que sur un seul secteur et n’offrent pas de diversification suffisante pour limiter les risques. Cela signifie qu’ils sont extrêmement vulnérables à la volatilité du marché boursier, ce qu’il faut garder en tête avant de vous lancer dans l’investissement sectoriel.
Des millions d’investisseurs et de traders à travers le monde achètent et vendent des actions au quotidien. Voici quelques-unes des raisons :
En achetant des actions et en les gardant plusieurs mois, voire plusieurs années, les investisseurs cherchent à capitaliser sur une croissance à long terme de la valeur de leurs actifs et de leur patrimoine global.
Si vous regardez plus en détail les principaux indices boursiers qui mesurent les performances de certaines actions regroupées par capitalisation boursière ou par industrie, vous verrez que, historiquement, une croissance du patrimoine se produit avec un horizon à long terme.
Un des indices dont vous entendrez le plus parler comme investisseur est le S&P 500, qui mesure les performances des 500 plus grandes entreprises cotées aux États-Unis. Sur les 30 dernières années, le S&P 500 a enregistré un taux de croissance annuel moyen de 10,7%. Par exemple, lors du krach de 2008 qui a suivi la crise financière, et lors du krach de 2020 causé par la pandémie de COVID-19, le S&P a perdu plus de 25% de sa valeur en seulement quelques jours, ce qui montre que même les indices les plus populaires ne sont pas à l'abri d'un recul.
Ces baisses et hausses nous rappellent que, même si les actions peuvent former une part importante de votre portefeuille, elles sont plus risquées que de nombreux autres actifs, comme les obligations.
Certaines personnes achètent et revendent des actions avec un objectif à court terme. Vous pouvez acheter des parts dans une entreprise en espérant qu’elles se revendent rapidement à un prix plus élevé, à condition que le cours de l’action augmente pendant ce temps.
Par exemple, disons que vous avez acheté 10 actions à 900 USD le 20 décembre 2024 et que vous les avez vendues le 27 décembre 2024 à un moment où le prix de la part était de 1093 USD. Cette augmentation de 21,4 % par part représente une plus-value de 10 x 193 USD, soit un profit brut de 1 930 USD.
Un investisseur peut aussi gagner de l’argent sans vendre directement ses actions. Certaines entreprises donnent des dividendes à leurs actionnaires, ce qui signifie qu’une certaine somme est versée proportionnellement au nombre d’actions détenues. Le montant de ces dividendes est habituellement décidé chaque trimestre ou chaque année, en fonction des performances de l’entreprise pendant l’exercice précédent.
Par exemple, Apple a offert en 2021 un dividende de 22 centimes par part pour le troisième trimestre de l’exercice financier. Ainsi, un actionnaire possédant 100 parts chez Apple a reçu un dividende de 22 USD (100 x 0,22 USD) de la part de l’entreprise, sans effort supplémentaire.
Plus le prix d’une part dans une entreprise augmente avec le temps, plus les rendements cumulés sont élevés pour les investisseurs. Prenons comme exemple un investissement dans 10 000 USD dans une entreprise. Pendant les 12 premiers mois, le cours de l’action augmente de 10%, portant vos parts à un total de 11 000 USD (10 000 USD x 0,1 = 1 000 USD).
Si vous gardez ces actions et qu’elles enregistrent une nouvelle hausse de 10% l’année suivante, l’investissement initial de 10 000 USD vaut maintenant 12 100 USD, puisque 11 000 USD x 0,1 = 1 100 USD. Ce phénomène est aussi connu sous le nom de « rendements composés », puisque l’augmentation devient plus importante à chaque augmentation de la valeur. Il s’agit de la principale motivation que les gens ont pour acheter des actions.
Il est très difficile de prévoir l’évolution du marché, et donc tout aussi difficile de trouver le meilleur moment pour vendre. À moins que vous soyez un trader qui cherche à profiter des fluctuations du marché, il est en général préférable de garder son investissement.
L’expression anglaise « time in the market beats timing the market » (« passer du temps sur le marché vaut mieux que d’anticiper le marché ») signifie qu’il est généralement préférable de garder son investissement tout au long du cycle du marché plutôt que d’anticiper les hausses et les baisses. Toutefois, si un évènement important, comme un mariage, vous oblige à vendre vos actions pour obtenir des liquidités, vous pouvez bien sûr le faire. Mais, sur le long terme, il est préférable de garder vos investissements en bourse.
Les actions sont achetées et vendues librement sur un marché ouvert. De nombreux facteurs peuvent impacter le prix de n’importe quelle action, il est donc important de rester informé pour pouvoir mettre en place une stratégie d’investissement atteignable.
Les principaux facteurs à prendre en considération sont :
L’évolution d’une entreprise a un impact direct et profond sur la valeur de ses actions. Si une entreprise publie un rapport d’activité positif ou une prévision optimiste pour l’année à venir, le prix des actions peut augmenter. Le contraire est aussi vrai. Par exemple, si une entreprise publie des prévisions plus basses que prévu pour le 3ème trimestre d’une année en particulier, le cours de l’action peut baisser quand les investisseurs l’apprennent.
Il est utile de savoir qu'une « bonne » performance boursière dépend souvent plus des prévisions que du résultat net de l'entreprise. C’est pourquoi une publication de résultats positifs par une entreprise peut tout de même faire baisser le cours de l'action, si ces bénéfices sont inférieurs à ce qui était attendu.
Les performances de l’entreprise ne sont pas les seules à avoir un impact sur le cours d’une action, les performances du secteur d’activité dont elle fait partie comptent aussi. Par exemple, le cours de l’action d’une société pétrolière, comme ExxonMobil, peut baisser en cas de problèmes plus généraux dans l'industrie pétrolière, tels qu'une diminution de la demande ou des problèmes d’approvisionnement.
Il est important de se souvenir que le cours d’une action est souvent simplement influencé par les sentiments des investisseurs. C’est ce qu’on appelle le sentiment de marché. Si le sentiment général est qu’une certaine entreprise ou un certain secteur est prometteur pour le futur, davantage de personnes vont acheter des actions de cette entreprise ou liés à une entreprise de ce secteur. Cela peut se traduire par une augmentation du cours de l’action, faisant de ce sentiment une prophétie autoréalisatrice.
Nous l’avons récemment observé avec les entreprises engagées dans la transition écologique comme Tesla, qui a vu son cours bondir de 900 % entre fin 2019 et fin 2020 grâce à l’engouement qu’il y a eu sur le marché pour les véhicules à faibles émissions.
L’économie plus générale d’un pays, voire mondiale, joue aussi un rôle dans la valeur des parts d’une entreprise. C’est pourquoi, par exemple, pendant la Grande Récession de 2008, les indices boursiers du monde entier ont chuté et de nombreuses entreprises ont vu leur cours plonger.
À l’inverse, quand la situation économique est favorable, la valeur des actions a tendance à enregistrer de bonnes performances. Bien sûr, ce n’est pas toujours le cas, et le cours d’une action peut augmenter malgré un contexte économique morose. Cela s’est notamment produit pendant la pandémie de 2020, avec le cours de certaines actions qui ont atteint des valeurs records malgré une perturbation économique historique.
Acheter et vendre des actions comporte toujours des risques. Il n’y a pas de garantie que vous réaliserez des gains, ni même une garantie que vous pourrez récupérer votre investissement initial. En tant qu’investisseur, il est crucial d’être conscient des dangers associés à chaque transaction. Même si une action peut vous sembler « sûre », il y a toujours des risques.
Certains des risques les plus importants à prendre en compte sont :
Certaines actions sont plus risquées que d’autres simplement en raison de la nature du secteur d’activité et des zones géographiques auxquels les entreprises sont liées. Par exemple, les entreprises de matières premières, comme les producteurs de pétrole ou de métaux, sont exposés à des aléas spécifiques, en particulier liés aux changements géopolitiques. Le prix du pétrole peut baisser à cause d’un conflit ou d’une crise dans une région ou un pays spécifique, tandis que les actions des entreprises de technologies ne seront pas impactées par cette raison.
Il est impossible de prédire précisément l’évolution du cours de l’action d’une entreprise. La valeur de vos actions peut augmenter, mais tout aussi bien baisser. Pendant ce temps, des évènements inattendus, comme un krach boursier ou des difficultés dans l’entreprise, peuvent faire réduire le cours de l’action, ce qui peut impacter négativement vos investissements. La diversification à travers différentes actions et différentes catégories d’actifs peut vous aider à limiter ces risques.
Les entreprises peuvent réussir, mais aussi échouer. C’est un autre risque inévitable à garder à l’esprit. Si une entreprise fait faillite et entre en liquidation, les parts dans cette entreprise peuvent cesser d’exister. Si cela arrive, votre investissement dans cette entreprise perd alors toute valeur. Les investisseurs peuvent limiter ces risques en réduisant à l’avance leur nombre de parts dans des sociétés en difficulté. Ils peuvent également choisir d’investir dans des obligations d’entreprises, car les détenteurs d’obligations sont prioritaires lors de la vente des actifs d’une entreprise en faillite.
L’inflation est un risque toujours présent que les investisseurs doivent prendre en compte pour leurs décisions. L’inflation peut affecter les entreprises de différentes façons. Quand l’inflation augmente, les coûts d’opération augmentent eux aussi. Les politiques mises en place pour limiter l’inflation, comme une augmentation des taux et une rigueur budgétaire, peuvent aussi rendre les opérations plus difficiles et plus coûteuses pour les entreprises de certains secteurs d’activité.
Ce phénomène entraîne souvent une baisse du cours des actions, ce qui explique pourquoi les périodes d’inflation peuvent être négatives pour un portefeuille d’actions. Vous pouvez entendre les investisseurs expérimentés parler de la nécessité d’avoir un « hedge » contre l’inflation dans son portefeuille. Ce terme décrit les investissements qui peuvent protéger le patrimoine d’un investisseur contre l’érosion du pouvoir d’achat en période d’inflation. À l’inverse, une inflation trop faible, voire nulle, peut également avoir un impact négatif sur le prix des actions, puisqu’un taux d’inflation modéré est vital pour stimuler l’économie.
Les entreprises doivent toujours trouver un équilibre entre leurs résultats, les lois et les exigences gouvernementales. Les conséquences législatives peuvent impacter vos investissements d’actions de différentes manières. Une amende peut être infligée à une entreprise dans le cadre d'un procès antitrust, ce qui peut avoir un impact négatif sur le cours de ses actions. Le gouvernement peut aussi saisir les actifs d'une entreprise ou la soumettre à un audit, ce qui peut réduire davantage la valeur des actions. Il s'agit donc d'un des nombreux risques qui échappent au contrôle des investisseurs.
Bien qu’il y ait des risques quand vous investissez dans des actions, il peut aussi y avant de nombreux avantages, notamment :
Vous pouvez facilement acheter un grand nombre de parts dans une entreprise et les revendre grâce à leur accessibilité. Le négoce d’autres actifs, comme les obligations et les métaux, est souvent plus complexe à apprendre pour les nouveaux investisseurs.
La possibilité d’obtenir des dividendes motive de nombreux investisseurs. En achetant des actions qui donnent accès à des dividendes, vous pouvez construire un revenu passif, tant que l’entreprise ne réduit pas le montant des dividendes (ce qui s’est passé pendant la crise du COVID-19). Plus vous posséderez de parts, plus vous obtiendrez de dividendes quand l’entreprise en versera.
L’inflation érode la valeur de l’argent. Si vous laissez votre argent dormir sur un compte bancaire pendant des années, il y a de grandes chances que votre argent ait perdu une grande partie de sa valeur avec le temps. Comme nous l’avons vu, des indices majeurs comme le S&P 500 enregistrent des rendements annuels moyens dépassant les 10% sur des périodes de plusieurs décennies. Avec une inflation qui a atteint les 8,4% en mars 2022, il peut être judicieux d’investir dans des actifs capables d’amortir ces changements.
Les actions offrent des rendements sur investissement plus importants que les taux d’intérêt proposés par les banques. Elles surpassent également, sur le long terme, les rendements de nombreux autres actifs. Par exemple, les actifs comme l’or et les obligations offrent généralement des rendements inférieurs à ceux des actions blue chip. Si vous cherchez un meilleur retour sur vos investissements pourde nombreuses années, les actions peuvent souvent être le moyen le plus efficace.
Le trading en horaires étendus désigne tout type de trading effectué par les réseaux électroniques et qui a lieu avant ou après les heures habituelles de trading sur les marchés boursiers, comme le London Stock Exchange (LSE). Le LSE est habituellement ouvert entre 8h00 et 16h30 GMT, mais les horaires étendus comprennent une session avant ouverture entre 5h05 et 7h50 et une session après fermeture de 16h40 à 17h15.
Il est important de garder en tête que la plupart des courtiers en bourse demandent aux traders et aux investisseurs de limiter les ordres pendant les horaires étendus. Bien qu’un des bénéfices du trading en horaires étendus soit que les investisseurs peuvent réagir rapidement à des événements sur d’autres marchés après la clôture des transactions, il y a moins de liquidités disponibles pendant les horaires étendus, ce qui peut compromettre l’exécution des transactions.
Négocier des actions avec un effet de levier signifie que vous utilisez une couverture, une somme d’argent bloquée, servant de garantie pour vous donner plus d’exposition sur un actif. Lorsque vous utilisez une fraction de la valeur totale de votre transaction, votre courtier fournit le reste. Bien que vous ne versiez qu’un pourcentage de la valeur totale de la transaction, votre profit ou votre perte total(e) seracalculé(e) sur la taille totale de la position.
Disons que vous voulez acheter 1 000 actions d'une entreprise à un prix de 10 USD par . La valeur de la couverture apportée par ces actions est de 70%. Cela signifie qu’après avoir acheté ces actions, vous pouvez obtenir un crédit de 70% de la valeur de vos titres boursiers. Cela vous permet d’accroître votre exposition à un montant qui dépasse votre investissement initial de 10 000 USD.
Avec une valeur de la couverture apportée de 70%, vous pouvez créer un effet de levier de 3,33 (1/0,30). Dans cet exemple, vous pouvez acheter 3 333 parts (pour une valeur totale de 33 330 USD) et seulement verser 10 000 USD. Cela constitue une position à effet de levier. Si le cours de l’action augmente de 10%, la valeur de vos possessions passe à 36 663 USD. Cela signifie que vous avez fait un profit, avant les frais, de 3 333 USD. Si ce profit est lié à votre investissement initial de 10 000 USD, il est alors de 33,3%, alors que l’action n’a augmenté que de 10%.
Un code mnémonique est une combinaison unique de quelques lettres pour identifier une entreprise sur le marché boursier. Par exemple, MSFT est le ticker de Microsoft. Il s’agit d’un héritage de l’époque où les transactions boursières se faisaient par télégraphe. Il était alors plus rapide d’utiliser un code plutôt que le nom complet.
Un dividende est le mécanisme à travers lequel un actionnaire reçoit une partie du profit ou du revenu de l’entreprise. Ce procédé est encadré par une politique de dividendes adoptée par l’entreprise.
La politique de dividendes décrit également des modalités de mise à disposition des dividendes pour les actionnaires. Ils peuvent être distribués en numéraire ou en actions. Dans la plupart des cas, l’investisseur peut choisir le type de dividende qui lui convient le mieux. En fonction de la juridiction, des taxes peuvent influencer les préférences de l’investisseur.
Un fractionnement d’actions, ou stock split, est une opération financière pour laquelle le ratio est l’un des éléments les plus importants. Il est basé sur la décision de l’entreprise d’augmenter le nombre d’actions tout en réduisant leur prix unitaire dans une proportion identique. Ce procédé est fréquent quand le cours de l’action est trop élevé et qu’il est considéré comme peu attractif pour les investisseurs.
Par exemple, si une entreprise réalise un fractionnement d’actions 3:1, cela signifie que chaque actionnaire obtiendra trois actions pour chaque action détenue.
Une introduction en bourse (ou IPO pour Initial Public Offering) est le procédé par lequel une entreprise rend des parts disponibles au public sur le marché boursier. Une IPO est considérée comme faisant partie du marché primaire, tandis que les échangent qui ont lieu après l’introduction en bourse relèvent du marché secondaire.
Le processus d’IPO comporte plusieurs étapes. Les plus visibles pour un investisseur privé sont l’élaboration d’un prospectus, la formation du prix et la possibilité de souscrire et d’obtenir des actions nouvellement émises (plutôt qu’en passant par d’autres investisseurs) lorsqu'elles sont admises sur le marché secondaire.
Les entreprises entrent en bourse pour lever des fonds et développer leurs activités avec un accès facilité à des capitaux. Elles peuvent également accroître leur reconnaissance de marque, ce qui permet d’attirer à la fois de nouveaux clients et des employés potentiels. Pour les premiers investisseurs de l’entreprise (comme les investisseurs en capital-risque, les fonds d’investissement privés ou les fondateurs de l'entreprise), l’introduction en bourse est également un moyen d’augmenter la liquidité des actions de l’entreprise, ce qui est positif pour leurs investissements initiaux.
Le marché secondaire désigne l’espace où les actions publiques sont vendues et achetées au quotidien. Un investisseur régulier le connaîtra sous le nom de « marché boursier », soit le lieuoù il peut acheter des actions émises par les entreprises qui l'intéressent ou revendre celles qu’il possède. Le contraire du marché secondaire est le marché primaire. À savoir : une introduction en bourse a lieu sur le marché primaire.
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